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Impact sur la sécurité

Certaines personnes aiment, lors de leur déplacement le soir, avoir un éclairage. Afin de les satisfaire, l'emploi de lampadaires dotés de cours mâts, de réflecteurs qui concentrent un maximum de lumière vers le sol et d'ampoules aux vapeurs de sodium, est préférable.

Ces types d'éclairage satisferaient également les habitants qui ont peur des agressions et des vols. Il ne s'agit là, bien entendu, que d'un effet placebo que procure la lumière,  qui a pour but, non pas de protéger, mais de rassurer.

 
 Eclairer n'améliore pas forcément la sécurité

Après un certain nombre d’essais d’allumages et d’extinctions des éclairages, l'Institut national américain de Justice montre que l'idée que les éclairages urbains réduisent les crimes n’est pas prouvé et que dans certains cas, il vaut mieux éteindre les lumières.

  Efficacité de l’éclairage des autoroutes en Belgique :
 
Le Ministère de l’Equipement et des Transports (MET), en Belgique a réalisé en 2001 un rapport concernant le lien entre infrastructures et accidents. Yvon Loyaerts, inspecteur général des Ponts et Chaussées en région Wallonne, commente les statistiques concernant l’éclairage public. « Le rapport révèle une conclusion étonnante : l'éclairage le long des autoroutes n'apporte pas un plus en matière de sécurité routière. Certes, il accroît la visibilité du conducteur, mais celui-ci se sent plus en sécurité et appuie sur l'accélérateur. De plus, les poteaux d'éclairage représentent des obstacles rigides. Soulignons que cet éclairage ronge une bonne partie du budget d'entretien des routes: quelque 25 millions d'euros par an !

L'idéal serait de privilégier un éclairage plus intelligent, placé là où c'est nécessaire. Citons encore le chiffre de 35 morts par an sur les poteaux d'éclairage en Belgique...».

Il existe un « Dark Campus Program» aux Etats-Unis, où l’absence de tout éclairage a réduit le vandalisme dans ces institutions.

Etude d'accidentologie comparative entre l'A16 et les autres autoroutes de la région

Des statistiques sur 11 ans, il ressort que :  les taux d’accidents graves de nuit en rase campagne et en zones urbaines pour l'A16 éclairée sont supérieurs à ceux de l'A25, de l'A1 et de l'A26 qui ne sont pas éclairées.
  Par ailleurs, les préoccupations d’économies d’énergie et le coût de fonctionnement et de maintenance de cet éclairage (entre 600000 et 900000 par an) plaident également pour le maintien de la coupure de l’éclairage de l’autoroute A16.

Impacts sur la santé

- Certains types d'éclairage mal conçus, peuvent générer une source de stress pour les personnes résidant non loin de ceux-ci.
- Des troubles du sommeil ont été enregistrés chez certaines personnes ayant un éclairage fort ou clignotant face à eux.
- L'oeil n'est pas le seul récepteur photosensible pour réguler la synchronisation des cycles veille/sommeil avec le rythme naturel jour/nuit. La peau contient des récepteurs sensibles à la lumière ayant un rôle fonctionnel, qui pourront peut être contribuer à expliquer certains troubles du rythme éveil/sommeil.
- Certaines ampoules, entre autres, les halogènes, peuvent occasionner de graves brûlures. Pour ce cas, les éclairages au sol sont les plus dangereux (ces éclairages peuvent également être source de provocation d'incendies).

- Les ampoules au mercure usagées doivent être impérativement récupérées et recyclées par des organismes spécifiés dans le recyclage de ce genre de matériel, afin que le mercure (métal lourd extrêmement toxique) ne soit pas répandu dans la nature.

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